Le Chesnois-Auboncourt   

Tribulations d'un débit de boissons

Entre une boucherie et la route départementale existait un important café restaurant. Une nuit d'avril 1921 un incendie le réduisit en cendres. Le propriétaire, nullement décidé à reconstruire cédait la licence au maréchal ferrand, rue de Cambrai.

L'épouse de celui-ci, fine cuisinière recevait de nombreux voyageurs de commerce et préparait des banquets très appréciés des convives. A l'étage une grande salle permettait à la jeunesse de danser le dimanche au son d'un piano automatique. Le patron, après avoir ferré un cheval, se rendait au bar avec son client pour y boire une chopine.

août 1929 La licence change de propriétaire et de lieu. Un ancien commerçant en rouennerie et épicerie, propriétaire d'une maison à deux étages (la seule du village), transforme ce bâtiment en café restaurant. Face à la grande place, l'endroit est idéal. A côté du bar, une grande salle pour réunions et banquets permet à la jeunesse de danser au son d'un pick-up.

A proximité, le café-épicerie n'en est pas pour autant délaissé. En effet, la clientèle est nombreuse, les moyens de déplacement se réduisant aux vélos. De plus, plusieurs jeux, de quilles ou de boules, font du Chesnois la capitale des vallées où l'on s'amuse sans aller bien loin.

Un peu plus loin, une troisième licence a transformé la boutique d'un bourrelier en "Buvette de la halle".