Le Chesnois-Auboncourt   

Le Chesnois à la fin du 19ème

préambule

Ce second extrait de livre m'a été transmis sous la forme d'un scan. Hélas, je ne dispose ni de son titre, ni de sa date d'édition...

La mise en page et la ponctuation sont respectées

texte original

III. - CHESNOIS-AUBONCOURT (LE)

Sa situation au centre des Quatre Valées au milieu des collines
couronnées de bois et des arbres fruitiers, en rend l'aspect argréa-
ble. Sur la place publique se trouve la halle, siège des marchés
pendant la saison des fruits, et non loin de là, près du groupe sco-
laire, l'église récemment reconstruite1.

Trois cloches solidement montées sur charpent en fer garnis-
sent le nouveau beffroi. Bénites en 1890, par S. E. Mgr le Cardinal
Langénieux, elles sortent des ateliers du fondeur ardennais Perrin
et portent sur leurs flancs les noms du curé, M. Bonhomme,
encore en exercice, de M. Michel, doyen de Vendresse, et ceux
des familles Havet et Torchet :

1. Grosse cloche (Diamètre : 1m15) :

J'AI ÉTÉ BÉNITE L'AN 1890,
PAR SON ÉMINENCE MGR BENOIT-MARIE LAN-
GÉNIEUX, CARDINAL, ARCHEVEQUE DE REIMS.
MR FRÉDERIC-ANTOINE, BOHOMME, CURÉ ET
BIENFAITEUR DE L'ÉGLISE.
JE ME NOMME MARGUERITE-JEANNE-ADOL-
PHINE-AUGUSTINE-ALBERTINE.
J'AI EU POUR PARRAIN MRJEAN-BAPTISTE-
ADOLPHE HAVET, MAIRE DE CHESNOIS-AUBON-
COURT.
ET POUR MARRAINE MME MARGUERITE-AUGU-
STINE HUET, SON ÉPOUSE.
Crucifix.

Sur l'autre face :

FONDERIE DE PERRIN A MOHON.

2. Moyenne cloche (Diamètre : 1m) :

Première face :

ORO LAUDO LUGEO GAUDEO VOCO
IN HONOREM DEI B. MARIAE S. MICHAELIS
J'AI ÉTÉ BÉNITE L'AN 1890
PAR SON ÉMINENCE, MGR BENOIT-MARIE LAN-
GÉNIEUX, CARDINAL, ARCHEVEQUE DE REIMS.
MR FRÉDERIC-ANTOINE, BOHOMME, CURÉ ET
BIENFAITEUR DE L'ÉGLISE.
MR JEAN-LOUIS MICHEL, PRÉSIDENT DU CONS-
SEIL DE FABRIQUE.
Crucifix.

Deuxième face :

JE ME NOMME PLACIDE
J'AI EU POUR PARRAIN MR JEAN-BAPTISTE-
PLACIDE MICHEL, CURÉ-DOYEN DE VENDRESSE.
ET POUR MARRAINE MELLE MARIE-LUCIE
MICHEL, QUI M'ONT DONNÉE A L'EGLISE STE
MARGUERITE DU CHESNOIS.
FONDERIE DE PERRIN A MOHON.

3. Petite cloche (Diamètre : 0m90) :

Première face :

J'AI ÉTÉ BÉNITE L'AN 1890
PAR SON ÉMINENCE, MGR BENOIT-MARIE LAN-
GÉNIEUX, CARDINAL, ARCHEVEQUE DE REIMS.
MR FRÉDERIC-ANTOINE, BOHOMME, CURÉ ET
BIENFAITEUR DE L'ÉGLISE.

Deuxième face :

JE ME NOMME JEANN-MARGUERITE-NATHALIE
J'AI EU POUR PARRAIN MR JEAN-BAPTISTE-
TORCHET, TRÉSORIER DE LA FABRIQUE.
ET POUR MARRAINE MME JEANNE-MARGUERITE-
NATHALIE HAVET, SON ÉPOUSE
PETITS PARRAINS HENRI ET LEON TORCHET
PETITE MARRAINE PHILOMENE TORCHET.
FONDERIE DE PERRIN.
Crucifix.

Une décoration Renaissance avec médaillons du Christ se trouve
à la partie supérieure de chacune d'elles ; au-dessous du texte
guirlandes de feuillage, figures du Christ, de la Vierge et de
Ste Marguerite terrassant le dragon.

Cette fiigure de Ste Marguerite, la patronne de la pa
voyait sur le bronze de l'ancienne cloche dont nous pouvons repro-
duire l'inscription. Seule dans le clocher de la vieille
avait été bénite en 1803 et coulée par le fondeur bien connu :
C. FARNIER

L'an 1803 et l'an XI de la République, j'ai été
bénite. Mon parrain Jean-Baptiste Leriche, cultiva-
teur et maire de la commune du Chesnois ; ma
marraine Marie-Françoise Moreau, son épouse.

Sous le Crucifix :
C. Farnier m'a fait.

Notes de bas de page

1. En 1774, Albert-Antoine Herbont, chanoine régulier de l'ordre de Prémontré,
prieur-curé du Chesnois donnait les renseignements suivants sur la paroisse qui était
attachée à la crosse de Sept-Fontaines: « Patron : M. l'abbé Guillou de St-Val, abbé
commendataire de l'abbaye de Sept-Fontaines, ordre de Prémontré, diocèse de Reims.
-- Seigneurs : M. Collart de Boutancourt, résident à Châlons-sur-Marne pendant six
mois et six mois au Chesnois où il ne jouit d'aucuns droits honorifiques, seigneur
pour une partie et Messieurs les abbé, prieur et religieux de l'abbaye de Sept-Fontaines
pour l'autre. -- Dîmes : Messieurs les abbé, prieur et religieux de l'abbaye de Sept-
Fontaines pour le tout ; le curé est en portion congrue ». (Arch. de Reims, S. G.
Fonds de l'Archevéché).

commentaire

Au vu des dates citées le texte a été écrit entre 1890 et 1910.